Nos conseils cirage

Tordre le cou aux idées reçues sur le cuir.

Aujourd’hui, on a décidé de remettre l’église au milieu du village. Ok, l’entrée en matière peut sembler un peu brusque mais pas de malaise, on n’est pas fâchés.

Vous le savez, comme toutes les industries, l’industrie du cuir souffre aussi de mauvais raccourcis : énergivore, pas clean, pas responsable, etc.

Entre idées reçues et fake news, certains y vont fort pour affirmer leurs positions environnementales (et pas de malentendu, on respecte !).

Pourtant, la moitié des français déclare consommer des produits en cuir, ce n’est pas rien ! (1)

En tant que fervents défenseurs du cuir, on avait à cœur de déconstruire quelques idées reçues. 

Pour soutenir nos arguments, Frank BOEHLY (Président du Conseil National du Cuir), l’affirme : “Matière responsable par essence, la filière cuir a à cœur de défendre les qualités intrinsèques de ce matériau exceptionnel.”

Au regard de l’écologie.

La protection de l’environnement, c’est la première objection à laquelle on est confronté lorsqu’on évoque l’industrie du cuir. 

Autant préoccupés que vous par ce sujet grandissant, comment démêler le vrai du faux ? L’industrie du cuir gourmande en énergie?

Évidemment, produire du cuir, ce n’est pas neutre, ça demande forcément des ressources. 

C’est pourquoi les réglementations se durcissent et l’industrie du cuir fournit des efforts permanents afin de protéger l’environnement, engageant des démarches RSE réelles et sérieuses.

L’enjeu environnemental, la Fédération Française de la Tannerie Mégisserie (collectif constitué d’entreprises productrices de cuir) l’a bien compris. (2)

Comprendre les enjeux liés à l’écologie, c’est bien. Déployer des dispositifs innovants en matière de protection environnementale, c’est mieux.

Zoom sur les actions mises en oeuvre :

  1. La gestion des déchets

Le tri, l’élimination et la valorisation des déchets font partie intégrante des nouveaux gestes de la fédération.

  1. La consommation d’eau

L’utilisation de nouvelles techniques de nettoyage du cuir et de séparation de réseaux ont permis de réduire la consommation d’eau de plus de 60%.

  1. La pollution dans l’air

Le développement de formules aqueuses (promis, on ne parlera pas de chimie longtemps !) favorable à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Quelques investissements et bouleversements de l’outil de production plus tard, certains tanneurs mégissiers ont décroché le label “entreprise responsable et durable”. (3)

Et puis, quand on se penche de plus près sur le sujet, force est de constater que le cuir est moins polluant que les matières pétro-sourcées (plastique, polyuréthane, PVC).

Les matériaux synthétiques issus de l’industrie du pétrole épuisent les stocks de ressources naturelles. A contrario du cuir, ces matières consomment des ressources naturelles, libèrent du CO2 fossilisé et polluent. CQFD.

Au regard de la durabilité.

Parfois sujette à des a priori, la qualité première du cuir, c’est sa résistance. Et plus loin que ça, le cuir, c’est une matière durable. 

Si l’envie vous vient d’en savoir un peu plus, le site du Conseil National du cuir est une mine d’infos. Lisez aussi notre article consacré au savoir-faire du cuir : https://cireon.fr/le-cuir-spotlight-dun-savoir-faire/

Une étude menée en 2021 a d’ailleurs révélé que “73% des français considèrent le cuir comme durable, et 64% comme une matière solide”. (1)

Concrètement, en quoi le cuir est-il une matière eco-friendly ? 

Le cuir, sur le podium de l’upcycling ?

Ce n’est un secret pour personne, l’économie circulaire fait partie des grands enjeux de l’environnement. Le concept de l’économie circulaire, c’est de contribuer au développement économique, tout en réduisant les déchets et le gaspillage.

Comme souvent, c’est en regardant en arrière dans les pratiques de nos grands et arrière grands-parents que l’on trouve les meilleures idées.

Ce qu’on appelle aujourd’hui l’upcycling, c’est le fait de récupérer pour donner une nouvelle vie à un déchet. Littéralement, cela signifie “recyclage par le haut”.

Le principe ?

S’appuyer sur une matière existante, et la réparer ou la détourner de son usage pour lui éviter la poubelle.

La grande différence avec le recyclage, c’est que ce dernier passe par un processus industriel de transformation dans le but de créer du neuf.

Et figurez-vous que depuis la nuit des temps, l’industrie du cuir utilise la méthode de l’upcycling : “Les animaux étant élevés pour leur lait et pour leur viande, l’industrie du cuir récupère un sous-produit de l’industrie agro-alimentaire : la peau. Cette peau serait considérée comme un déchet si elle n’était pas transformée en cuir.“

Les chiffres sont vertigineux ! Grâce à l’économie circulaire, 160 000 tonnes de peaux sont transformées chaque année.

Cela soulève un autre point : aucun bovin n’a jamais été élevé spécifiquement pour sa peau.

On continue à vous en mettre plein les yeux (il ne fallait pas nous lancer !) ?

“En tannerie, lors du travail de rivière qui consiste à nettoyer les peaux brutes avant tannage, les résidus sont récupérés pour être transformés en fertilisants, en combustibles ou encore en gélatine technique. Une fois le cuir fini obtenu, les chutes et poussières de cuir résultant de la fabrication de produits finis peuvent servir à la création de nouveaux matériaux ou d’isolants.” (4)

Comme quoi, ce n’est pas antinomique de vendre du cuir, et d’avoir comme cheval de bataille l’environnement. 

On pourrait aussi vous (re)parler de l’importance à donner au soin de son soulier pour prolonger sa durée de vie. 

C’est précisément pour vous proposer une option durable que l’on a développé la cireuse automatique et nomade Cireon®. S’inscrire dans le temps, bonifier ou transmettre, ce sont précisément nos valeurs.

Sans mauvais jeux de mots, en matière d’environnement, l’industrie du cuir est droite dans ses bottes. Et au cœur de cette révolution, on est certains que l’avenir nous réserve encore de belles innovations.

Sources :

(1) Conseil National du Cuir

“Etude de la perception et des usages du cuir par français” – Happydemics 2021

(2) Leather France

La Fédération Française de la Tannerie Mégisserie regroupe une soixantaine de sociétés, dont 45 entreprises industrielles, représentant un effectif de 1741 personnes, pour un chiffre d’affaires annuel d’environ 400 millions d’euros.

(3) Leather France

(4) Le Cuir en vrai

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