Nos conseils cirage

Le cuir, spotlight d’un savoir-faire.

Travailler le cuir, c’est de la dentelle. Si de prime abord cette phrase peut sembler incongrue, elle est en réalité facile à interpréter.

Sélectionner, travailler, embellir et transformer une matière telle que le cuir demande un savoir-faire pointu, et de la finesse dans le travail.

Le style intemporel du cuir a de quoi en faire pâlir plus d’un. Une paire de chaussures ou un accessoire de maroquinerie a le don de booster un look avec élégance. On sait de quoi on parle ! Les équipes Cireon attachent une importance folle au soin du cuir, et ont ainsi développé une cireuse “new generation” (à la fois design, et portable) pour bichonner ses souliers comme un pro.

En matière de savoir-faire, la réputation de la filière française n’est plus à prouver. Elle se distingue notamment sur le marché du luxe, où la demande ne désemplit pas.

Sur le plan mondial, la France se place sur le podium des exportateurs de cuir, générant pour l’année 2022 plus de 31 milliards d’euros de chiffre d’affaires, dont 18 milliards à l’export. (1)

Si le marché du cuir est si fructueux, penchons-nous sur ses attributs. Quelles sont les particularités du cuir, plus spécifiquement dans le monde de la chaussure ?

Le travail du cuir, un savoir-faire chargé d’histoire.

Le cuir, c’est un savoir-faire ancestral, dont les origines en France remontent au Moyen-Age. 

C’est à cette époque que la corporation des tanneurs de Paris prend le nom de “la Grande Tannée” dans le but de réglementer et structurer la profession. Ces professionnels du cuir avaient une réputation solide (leur rôle était de tanner et colorer pour produire un cuir de haute qualité).

Au fil du temps, Paris devient la référence en matière de mode haut de gamme. La Ville Lumière chausse les aristocrates et la haute société, en y apportant un détail qui n’a nul son pareil.
Plus récemment, la capitale s’est imposée comme la star incontestée des podiums. Comme au premier jour, les artisans du cuir font de grandes choses. Et le monde entier le sait, au point que des grands créateurs comme Roger Vivier, Christian Louboutin ou Pierre Hardy ne sont étrangers à personne.

Le cuir, ou les bienfaits d’une matière vivante.

Le travail du cuir relève d’une finesse digne d’un travail d’orfèvre. 

Le temps passant, il aurait pu être détrôné par une autre matière : plus noble, plus durable ou plus élégante. Et pourtant. La chaussure en cuir offre depuis toujours des avantages inégalés. Mais quels sont-ils ?

Une matière durable.

Investir dans une paire de souliers en cuir, c’est miser sur l’avenir.

Pourquoi ? Parce que c’est une matière très costaude ; à la fois résistante aux déchirures, aux frottements et à l’humidité. L’usure du quotidien ne dégrade pas un cuir comme il dégrade des matières textiles et synthétiques.

Si et seulement si l’entretien est fait avec rigueur et constance. On vous livre quelques-uns de nos conseils pour entretenir des souliers dans notre article.

Lorsque des réparations (coutures, semelle, etc.) s’imposent, il est toujours possible de pousser la porte d’une cordonnerie. Mieux que ça, c’est hautement recommandé.

Et c’est ainsi que des décennies plus tard, une paire de souliers peut être transmise de père en fils…et devenir un héritage. Chez Cireon, nous défendons cette philosophie et ces belles histoires intergénérationnelles.

Un confort unique en son genre.

Se sentir étriqué dans son chaussant, on ne va pas se mentir, c’est franchement désagréable.

Encore un bon point pour le cuir : il offre de la souplesse et s’ajuste à la forme du pied de son propriétaire. 

Et ce ne sont pas les danseurs de ballet qui diront le contraire : “À l’apparition du ballet, au début du XVIIe siècle, les hommes dansaient avec des chaussures à talons dotées de semelles de cuir et d’étoffes.” (2)

De plus, le cuir “respire” (ce n’est ni un “fun fact” ni un placement de produit). Pourquoi ? Simplement parce que le cuir est une matière vivante. Il est perméable à l’environnement dans lequel il évolue. 

Règle de base : on porte une paire en cuir 1 jour, et on la laisse au repos 2 jours.

Si on résume, une paire de souliers en cuir devient de plus en plus agréable et plus vivante à mesure qu’elle est portée. Alors pourquoi se priver d’un crush ?

Décryptage des différents cuirs.

Le savoir-faire des tanneurs et mégissiers français est mondialement réputé. 

Ils œuvrent pour l’industrie du luxe en transformant des grandes et petites peaux (vaches, veaux, taureaux / chèvres, agneaux, peaux exotiques). C’est l’excellence qui est visée par ces grands professionnels “sensibles à l’innovation et au développement durable”. (3)

Quels sont les principaux cuirs qui existent ? Comment les distinguer pour mieux les choisir ?

Prenons quelques instants pour observer le cuir sous toutes ses coutures.

Les cuirs traditionnels.

Il y a les grands classiques : veau, vachette. Le cuir de veau et de vachette ont pour marqueur principal une grande résistance au temps qui passe.

Le veau a la particularité d’être très tenace face aux plis d’aisance et aux rides du cuir (qui font souvent leur apparition sur les chaussures). Les Maisons de luxe en ont fait leur chouchou, le cuir de veau étant apprécié pour sa douceur, qui offre un toucher luxueux.

Le cuir de vachette est, lui aussi, largement utilisé dans l’industrie de la chaussure. Durable et robuste, il peut se décliner sous différentes formes grâce au travail du cuir. On découvre alors des finitions très élégantes : cuirs lisses, grainés ou nubuck.

Et dans une catégorie plus méconnue du “grand public”, il y a le cuir de chèvre. Léger, doux et souple, ce cuir-là offre un confort et une respirabilité inégalables. On le favorise alors plutôt pour des souliers “décontractés” ou propices à un vestiaire d’été. 

Dans la lignée des textures souples et veloutées, le cuir suédé (en velours ou en nubuck) est l’incarnation de la douceur.

Les cuirs exotiques.

Une texture distinctive et un aspect luxueux : voilà précisément ce qui démarque les cuirs exotiques des cuirs dits “traditionnels”. On pense aux cuirs de crocodile, d’alligator, d’autruche ou de serpent.

Le cuir de crocodile incarne le luxe, et un symbole fort de prestige. Les écailles créent un motif unique, et presque hypnotisant. Les chaussures de luxe ont fait de lui leur meilleur allié tant le cuir est robuste et durable à la fois.

Parlons un instant du cuir d’autruche. Son apparence est unique. Les nodules (“vestiges” des plumes) lui apportent une esthétique très racée. Souplesse et confort sont au rendez-vous, particulièrement grâce aux fibres serrées de la peau de l’autruche.

En matière de protection des espèces animales et au regard de la rareté de ces peaux, la production est sous contrôle. Des réglementations très strictes encadrent l’élevage d’animaux exotiques. Pour faire face à une demande croissante, certaines grandes Maisons de luxe (LVMH, Hermès) n’ont pas hésité à développer leurs propres fermes d’élevage.

Maintenant que le cuir n’a plus de secret pour vous, si l’on devait retenir 3 choses essentielles, ce serait quoi ?

Une paire de souliers en cuir : 

  • est un objet singulier et vivant.
  • sera toujours réparable et ne vous lâchera pas de sitôt.
  • vous offrira toujours un style indémodable.

Chez Cireon, nous sommes alignés avec ce double message : entretien et durabilité. C’est pourquoi notre cireuse à chaussure automatique (et nomade !) s’inscrit dans l’air du temps, avec la vocation de faire durer et perdurer votre vestiaire aussi longtemps que possible.

Pour l’anecdote finale, sachez qu’on célèbre le cuir le 25 octobre (Saint Crépin, le patron des cordonniers). Savoir inutile, ou scoop ?

Sources :

(1) Conseil National du Cuir – avril 2023
(2) Les Grands Ballets Magazine
(3) Conseil National du Cuir – mars 2021

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