L’entretien du cuir

L’entretien du cuir, le B.A.BA d’un soulier en cuir soigné

Une paire de souliers neuve, c’est un objet noble issu d’un savoir-faire pointu. Les multiples étapes de confection qui rythment sa création en font un objet de qualité, capable de durer dans le temps.

Aux yeux de certains, s’offrir une paire de chaussures peut s’apparenter à un investissement. Une paire de chaussures, c’est aussi et avant tout un objet vivant, que les conditions  climatiques et le temps qui passent agressent et qu’il est donc nécessaire de protéger. A l’instar d’un bon vin, un soulier va se bonifier avec le temps s’il bénéficie d’un soin régulier, et de qualité. L’entretien au fil de l’âge va renforcer son caractère et sa patine.

Richelieus, mocassins ou escarpins… Qu’importe le modèle, il est fondamental de ne pas faire l’impasse et de soigner le cuir. C’est une étape inévitable pour profiter pleinement et le plus durablement possible de ses précieux souliers.

Lorsque l’on prend le temps de se pencher sur le sujet de l’entretien, les conseils et les astuces auxquels on est confrontés vont bon train.

Entretenir une paire de chaussures, c’est un travail de professionnel (gardons à l’esprit que les métiers de cireur et de cordonnier n’ont pas été inventés sans raison).

L’adoption d’une paire de chaussures doit donc être abordée avec un objectif durable et clairvoyant : entretenir pour chérir. Et avoir conscience que le soin réservé à nos souliers est la clé de leur longévité, c’est déjà un pas de géant.

Mais alors, chouchouter son chaussant, est-ce une histoire de tradition pure et dure, ou une simple habitude à prendre ?

Petit throwback de l’entretien du cuir dans l’Histoire.

Symbole de statut social et objet de luxe, les chaussures occupent depuis toujours une place particulière dans la société. Le soin donné au soulier s’impose alors comme une routine indispensable. 

Faisons un rapide tour dans le passé. A l’époque de l’Egypte Antique et du Moyen-Âge, on entretient le cuir avec de l’huile végétale, de la graisse de phoque ou de la cire d’abeille.

Plus tard, en 1765, Mr Day, coiffeur anglais, fait la connaissance d’un soldat qui lui confie le secret de fabrication d’un cirage destiné à cirer les bottes des officiers britanniques. Les deux précurseurs ouvrent ensemble une boutique à Londres, cinq années plus tard.

Le succès est au rendez-vous, et le cirage vient étoffer le nécessaire d’entretien de l’époque. Peu à peu, le marché s’étoffe, et artisans et industriels développent des produits destinés au soin des chaussures.

Si aujourd’hui les produits et les ustensiles d’entretien sont nettement plus perfectionnés, l’objectif demeure identique : choyer pour prolonger la durée de vie de ses chaussures.

Zoom sur le bon geste.

Protéger ses souliers en utilisant du cirage, c’est bien. Adopter les bonnes pratiques et savoir adapter son entretien à un type de cuir, c’est mieux. 

A l’image de la cérémonie du thé au Japon, il existe un rituel pour le soin du cuir. Bien que moins contemplatif, il se doit de suivre des étapes précises.

Avant de passer à l’entretien de la chaussure, quelques recommandations d’usage s’imposent.

Règle numéro 1, ne jamais porter une paire de chaussures deux jours consécutifs pour laisser le temps au cuir et aux coutures de se reposer.

Retirer les lacets pour les préserver pendant le soin et pour ne pas obstruer les œillets des souliers.

Utiliser des embauchoirs. Et si c’est au bois de cèdre, c’est encore mieux ! La liste de leurs super-pouvoirs est longue : ils absorbent odeur et humidité, protègent des mites, et atténuent le pli d’aisance (il s’agit des rides au niveau du cou-de-pied). Sans parler de l’arôme du bois de cèdre, même si c’est plus personnel comme considération.

Force est de constater que pour bichonner un soulier en cuir, il faut se donner du temps.

Et à juste titre, car se lancer dans un processus d’entretien va à la fois : raviver, sublimer et protéger le cuir (on n’a rien sans rien !).

Si seulement il n’était question que de temps…

Entretenir ses chaussures demande aussi de savoir s’orienter vers des produits de cirage, parfois coûteux, et dont on méconnaît souvent le rendu et la qualité.

Les produits de soin font appel à des techniques d’application manuelles. Alors, mieux vaut être sûr de son geste (et un peu de soi aussi !) avant de cirer toutes les paires de chaussures de la maison.

Vers quoi peut-on alors se tourner lorsqu’on a la volonté d’offrir le meilleur soin à ses chaussures ?

Vers un cireur, pardi ! Et bien…le métier de cireur étant moins représenté aujourd’hui qu’à une certaine époque, accéder à un soin professionnel de luxe n’est pas une mince affaire.

Conscient de ce “vide”, Cireon a développé une solution technologique sous forme de coffret de cirage, recommandée par les professionnels. La mécanique de frottement est soulagée, et le résultat soigné.

Faire vivre et revivre ses chaussures en changeant ses habitudes grâce à des gestes simples…

Et si c’était ça, la nouvelle routine à offrir à son vestiaire ?

Pour conclure

Ce qu’il faut retenir (et mettre en action !) en 4 étapes :

1. Dépoussiérer à l’aide d’un décrottoir.
2. Nettoyer avec du lait nettoyant incolore.
3. Nourrir avec un produit nourrissant cuir teinté.
4. Lustrer avec l’utilisation d’une brosse à lustrer.

…ou adopter la solution technologique développée par Cireon pour cirer vos souliers.

Choisissez, et le tour est joué !