Nos conseils cirage

Petit Traité de la slow-fashion

Aujourd’hui, l'intérêt de mieux consommer la mode est réel. C’est même devenu un enjeu majeur. L’industrie de la mode est juteuse et crée de nombreux emplois. Mais le gros bémol, c’est qu’elle est aussi la plus polluante de la planète. Vous avez bien lu. De la planète.

“4 milliards de tonnes d’équivalent CO₂ par an, ce sont les émissions générées par l’industrie textile (vêtements et chaussures). C’est plus que l’impact des vols internationaux et le trafic maritime réunis.” (1)

Face à cela, des générations marquées par un quotidien ultra-consumériste. Il semble indispensable de faire un pas de côté pour s’offrir un avenir serein. Libre à chacun de placer son curseur où il l’entend sur sa “fresque du climat” personnelle.

Nul besoin de s’appeler Yann Arthus-Bertrand ou Hugo Clément pour comprendre le poids de nos actions et de nos choix. Nous avons un rôle essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Et pourquoi ne pas commencer par changer nos habitudes en matière de shopping ?

Nous les premiers, chez Cireon, en sommes convaincus. La mode responsable a de beaux jours devant elle.

Exit la fastfashion. Bonjour la slow-fashion

Tournons-nous vers ces tendances dont le monde de la mode s’est emparé, et comprenons pourquoi nous devons adopter un comportement d’achat responsable.

Le phénomène fast-fashion.

Fast-fashion signifie littéralement (et en français !) “mode éphémère”. Concrètement, c’est la production rapide de vêtements de mauvaise qualité à bas coût.

Il y a des décennies elle était un modèle de productivité et un booster d’économie. Aujourd’hui sa connotation est plus controversée, voire négative.

Mais pourquoi la fast-fashion ? Pour assouvir quoi ? Est-ce un modèle pérenne ? Et qu’advient-il lorsqu’on se lasse de son vestiaire ?

“Tout, tout de suite”.

Produire à la vitesse de l’éclair, c’est la stratégie de fond de la fast-fashion. 

Ainsi, les marques de fast-fashion sont capables de développer un nouveau modèle en 3 jours, le produire à grande échelle et le vendre à un prix défiant toute concurrence.

Les cost killers à l’état pur. Le phénomène a cassé tous les codes dans une industrie qui fonctionnait auparavant avec une collection par saison (ZARA en développe aujourd’hui 24 par an !). Patienter ? A quoi bon ?

La marque championne en la matière, c’est SHEIN qui en a fait son fonds de commerce. Elle ajoute entre 5000 et 10000 produits par jour sur son site internet et vient d’ailleurs d’ouvrir un pop-up store à Paris… ce qui n’a pas manqué de secouer les défenseurs du climat (on y revient plus tard). C’est le cran au-dessus. L’ultra-fast-fashion.

“10 milliards de dollars de ventes annuelles en 2020 selon Forbes (contre 4,5 milliards en 2019).” (2)

Le consommateur-type cherche dans ce modèle un renouvellement très régulier de son vestiaire pour un budget indolore.

Les chiffres font froid dans le dos :

“En moyenne, une personne achète 40 % de vêtements en plus qu’il y a 15 ans et les conserve moitié moins longtemps.” (3)

L’impact environnemental.

C’est sérieux cette affaire ? 

Ou est-ce une vaste mascarade ?

En quoi l’industrie de la mode fait du mal à notre bien commun : la planète ?

Le marché ne s’est-il pas concentré que sur le consommateur, oubliant les valeurs de la marque employeur ?

Quelques éléments de réponse à travers les étapes-clés :

  • La production : 

Produire les matières premières s’appuie sur des ressources non renouvelables (ex. le pétrole pour les fibres synthétiques).

  • La fabrication : 

La demande exponentielle du marché du fast-fashion n’a pas laissé le temps aux infrastructures de production de s’adapter, et les conditions de travail des salariés se sont dégradées. 

  • Le transport : 

Suivre le rythme effréné des collections impose un transport régulier et rapide. Les vêtements et chaussures font quasiment le tour du monde avant d’arriver à bon port.

  • L’usage :

Porter les vêtements fraîchement achetés signifie les entretenir. On augmente alors la consommation énergétique. 

Puis, on se lasse. Parce qu’on nous a transmis “qu’un nouvel habit va nous procurer toujours plus de bonheur, nous rendre plus beaux, plus à l’aise. L’objectif est finalement atteint : accélérer la fréquence de nos achats.” (4)

La boucle est bouclée. 

Mais grande nouvelle ! On peut y remédier, en transformant nos actions en cercle vertueux.

La slow-fashion comme philosophie.

Décider d’inscrire l’environnement comme leitmotiv de ses actions, c’est une initiative super positive. 

Voilà pourquoi, en réaction à la fast-fashion, la slow-fashion a vu le jour (et elle en a de beaux devant elle !).

Moins mais mieux.

La slow-fashion revendique une mode basée sur la qualité, pas sur la quantité.

Elle s’appuie sur 3 grands axes : 

  • Utilisation de matières à faible impact environnemental.
  • Fabrication de vêtements en respectant les minima sociaux.
  • Engagement dans une production raisonnée.

Pour y parvenir, les marques commencent par repenser leur modèle de production : mois intensif, en quantités moins importantes, en pré-commandes, etc. (“ralentir”, c’est le maître-mot).

De suite on pense à la marque de prêt-à-porter pour homme Asphalte, dont le modèle repose sur un système de pré-commandes. Une fois le nombre de commandes minimum atteint, la production est lancée.

L’idée c’est de tordre le cou à la production en masse, et de proposer des produits empreints de savoir-faire et respectueux de l’environnement.

C’est dans l’air du temps et c’est smart. Non ?

Comment être game-changer ?

Décider d’inscrire l’environnement comme leitmotiv de ses actions, c’est bien. Y parvenir avec des actions concrètes, c’est mieux.

Alors comment être moteur dans le changement de ses habitudes ?

Nos conseils efficaces (et pas drastiques) :

  1. Prendre soin de ses vêtements.

On bichonne, on ne sur-lave pas, et on fait retoucher (le best, c’est de prendre soi-même quelques cours de couture !).

  1. Répondre à un besoin.

On inspire, et on réfléchit avant d’agir. Est-ce un prix “bradé” qui nous attire ? Ou un besoin fondé d’ajouter une pièce à sa garde-robe ?

  1. Privilégier les circuits parallèles tels que la seconde main.

Pour mémo, “la fabrication d’une robe en polyester émet en moyenne 56 kg de CO2, autant qu’un trajet de 500 km dans une voiture récente.” (4)

Pour engager des changements profonds, chacun doit aborder sa routine autrement. 

Et en ce qui concerne la mode, ne pas acheter pour “placardiser” à la moindre occasion, c’est la base.

Exit la mode “jetable”, aujourd’hui le game-changer c’est une mode durable, pérenne.

Les idées ingénieuses ne manquent pas pour faire revivre et entretenir ses vêtements : 

  • Miser sur la teinture pour des habits “passés par le temps”
  • Faire confiance à des technologies pour donner du soin (coucou Cireon !).
  • Se former à la couture pour entretenir soi-même son vestiaire.
  • Utiliser de la lessive écologique.
  • Etc.

Parlons peu, parlons de Cireon ! Notre métier, c’est de prolonger la durée de vie de vos souliers. Cela est possible grâce à la cireuse à chaussures portative développée par nos soins. Aussi complète qu’un coffret d’entretien, elle saura couper l’envie de s’offrir une nouvelle paire de chaussures !

Maintenant que cela est dit, il n’y a plus qu’à…

La promesse est grandiose.

Sources : 

(1) – (3) – (4) ADEME – Agence de la Transition Écologique
(2) L’ADN Groupe
(4) Greenpeace

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